26/01/2009

Des lycéens sensibilisés aux dérives sectaires

Titre original de l'article:
Aujourd'hui, des lycéens catésiens sensibilisés aux dérives sectaires
lundi 26.01.2009 - quotidien La Voix du Nord

Christian Cabus: «Tout le monde peut se laisser prendre par les groupes sectaires. Ce sont des pièges.» Christian Cabus: «Tout le monde peut se laisser prendre par les groupes sectaires. Ce sont des pièges.»

PRÉVENTION:

Cet après-midi, une quarantaine d'élèves de première année de la Maison familiale rurale du Cateau vont recevoir la visite de Christian Cabus, président de l'antenne Nord - Pas-de-Calais - Picardie du Centre contre les manipulations mentales. Deux heures durant, il les informera sur les dérives sectaires, et en particulier, à la demande de leurs enseignantes Cécile Henriet et Cécile Plancot, sur le satanisme.

Par Hélène Harbonnier

Parce qu'elle voulait « faire passer l'information à nos jeunes, qui étant en bac professionnel et ayant entre 16 et 18 ans, voire plus, sont plus sensibles à ce genre de problème », l'enseignante en zootechnie Cécile Henriet a souhaité que Christian Cabus intervienne auprès des élèves dont elle a la charge. Peut-être aussi parce qu'une certaine attirance pour le « nazisme » s'est fait jour chez quelques-uns des jeunes, elle a demandé à ce que ce soit le satanisme qui soit abordé aujourd'hui auprès de la quarantaine d'ados.

Le président de l'antenne Nord - Pas-de-Calais - Picardie du Centre contre les manipulations mentales ne pouvait que répondre favorablement à cette demande, son association oeuvrant un maximum pour prévenir et informer sur les dérives sectaires, notamment dans les établissements scolaires. D'autant plus que « la période de l'adolescence est extrêmement sensible. Les jeunes doutent, se cherchent. Si une personne répond à leurs questionnements, ils peuvent entrer dans un groupe sectaire sans s'en apercevoir. » Aux élèves catésiens, Christian Cabus projettera un petit film sur le satanisme, avant de présenter plus précisément ce mouvement. « Le satanisme touche 25 000 personnes en France, depuis les jeunes à tendance gothique jusqu'à des dérives extrêmement graves, sexuelles ou financières. » Suivra un échange de questions-réponses. « Il y a toujours un débat qui s'instaure. Au début, c'est assez limité dans la salle. Par contre, les jeunes viennent me voir après, parfois parce qu'ils sont personnellement concernés. » Ce sera aujourd'hui la première fois que le CCMM interviendra dans le Cambrésis. L'occasion pour Christian Cabus, qui est aussi membre du conseil d'administration et du bureau de l'association nationale, de rappeler que « tout le monde peut se laisser prendre. Ce sont des pièges. » •

Pour tout contact, adressez un courriel au Centre Roger Ikor du Nord, à M. Cabus.

20/01/2009

Peut-on établir une différence objective entre sectes et religions ?

Les textes publiés sont souvent des articles de journaux reproduis afin qu'ils ne disparaissent pas de la toile, ils ne reflètent pas nécessairement la ligne éditoriale des publications du Réseau Parental Europe mais visent à informer plus complètement les parents en leur proposant divers éclairages sur des questions particulièrement controversées.


Anne Morelli est directeur-adjoint du Centre interdisciplinaire d'étude des religions et de la laïcité de l'Université Libre de Bruxelles.

par Anne Morelli - SPS lettre de l'AFIS n° 283, octobre 2008

www.pseudo-sciences.org

Peut-on établir une différence objective entre sectes et religions ?

À cette question les réponses fusent généralement : les sectes sont nuisibles, dangereuses, à surveiller de près ; les religions, elles, ont un bon fond (bien que parfois perverti), elles comblent des aspirations humaines naturelles et sont infiniment respectables.

Ce distinguo n'est pas seulement généralisé chez les croyants des grandes « religions » mais se retrouve aussi chez bon nombre de libres-penseurs et rationalistes, tout au moins dans certains pays d'Europe comme la France, l'Allemagne, l'Autriche et la Belgique franco-phone.

Or cette différence « évidente » entre sectes et religions ne résiste pas à l'analyse.

Lorsqu'en Belgique, la Commission parlementaire sur les sectes, réunie en 1996, décida de consulter des experts en la matière, elle fit venir d'universités différentes et de spécialités diverses des professeurs, dont j'étais. Seuls les théologiens affirmèrent détenir des critères pour distinguer les « bonnes » religions des mauvaises [1]. Sans s'être nullement concertés, les autres professeurs, confrontés à la question « quelle est la différence entre sectes et religions ? » répondirent avec une belle unanimité qu'il n'était pas de critères fiables permettant de séparer les unes des autres.

Tous les critères objectifs imaginés pour caractériser les sectes (taille du groupe, longévité, sacrifice de la vie personnelle, pouvoir inconditionnel du chef, signes distinctifs, obéissance, coupure de la vie « normale » etc…) pouvaient être appliqués aux grandes religions ou au moins à certaines formes qu'elles ont prises, comme le monachisme [2] ou la vie conventuelle.

Nous allons passer en revue ici quelques exemples de ces pseudo-critères de distinction entre sectes et religions.
L'argent et le sexe

Mr Homais vous le dira : les sectes en veulent à votre argent et cherchent à dominer ou exploiter vos pulsions sexuelles. Dans un petit essai polémique [3] je me suis amusée à comparer la situation décrite pour les sectes, au catholicisme de mon enfance.

Trois de mes tantes étaient entrées au couvent toutes jeunettes. Leur ordre n'avait-il pas dûment dompté leurs pulsions sexuelles et en outre, dans leur cas, étouffé toute aspiration à la maternité ? Était-ce vraiment moins grave que les mariages groupés où M. Moon fait convoler ses jeunes adeptes en justes noces après avoir évalué leurs chances de bonne entente ? Pourquoi ceux-ci font-ils scandale et pas la chasteté imposée aux religieuses ? Toutes les religions n'aspirent-elles pas à contrôler la sexualité de leurs membres ? Elles s'intéressent passionnément à leurs pratiques, veulent tout en connaître et y plantent leurs interdits.

Mes trois tantes étaient entrées au couvent accompagnées d'une dot importante qui leur garantissait de ne pas devoir effectuer des travaux manuels avilissants. Mais si elles avaient décidé – semant par là même le déshonneur pour toute la famille – de quitter le couvent, cette somme ne leur aurait en aucun cas été restituée. Lorsqu'un scandale financier ébranle le Vatican ou que les Capucins, dévôts de Padre Pio, sont convaincus de détournements de fonds, personne n'ose dire – ni même penser – que ces escroqueries font intrinsèquement partie de la foi catholique ou sont une conséquence normale de ses structures.

Mais si une secte « oublie » de payer ses impôts ou profite (comme le faisaient autrefois les prêtres) de la détresse ou de la sympathie d'une per-sonne pour se faire attribuer des dons ou héritages contestés par la suite, ces malversations ne seront évidemment pas présentées comme de funestes exceptions, mais comme des pratiques caractéristiques et inhérentes aux sectes.
Nuisance

La nocivité pourrait être un critère de distinction entre sectes et religions s'il pouvait être objectivé.

Qu'est-ce qui est nocif ? Se « faire du mal » ? Se priver de certaines nourritures comme les Chartreux, qui en outre ne dorment jamais que quelques heures d'affilée, sont coupés du monde et de ses nouvelles et que la règle du silence isole dans un univers qu'on peut, de l'extérieur, juger psychotique ?

Les pénitents catholiques, qui se flagellent, ont certes le droit de le faire puisque le masochisme n'est pas punissable par la loi, mais ce comporte-ment est-il plus ou moins « nuisible » que celui des Krishna végétariens ?

Par ailleurs on a vu des sectes pratiquer le suicide collectif [4]. Ce comporte-ment, unanimement réprouvé s'agissant d'elles, est magnifié s'agissant des grandes religions. Les pèlerinages à Massada, au-dessus de la mer Morte, se terminent invariablement par un refrain admiratif à propos de ces 2.000 Juifs qui se sont – plus ou moins volontairement [5] – suicidés pour maintenir leur foi et leurs coutumes et ne pas être romanisés.

Quant au nombre de morts causées par les « sectes » ou par les religions, le combat est par trop inégal. Alors que les sectes ne peuvent aligner au total que quelques dizaines de victimes (mais fort efficacement médiatisées), chaque jour les victimes des haines soutenues par les grandes religions sont des centaines : il ne fait pas bon être catholique en Algérie, juif en Irak, musulman en Inde, hindou au Pakistan, témoin de Jéhovah en Israël ou baptiste en Ukraine…

Dans ce domaine, les résultats des petits entrepreneurs indépendants que sont les sectes sont minables face à ceux des grandes multinationales de la religion.
Endoctrinement versus catéchèse

Peu de gens trouvent choquant qu'on définisse les enfants par la religion de leurs parents : des petits juifs, des petits musulmans, des petits catholiques… Et aucune association luttant pour les droits de l'enfant ne s'insurge de les voir participer aux « Catho Pride » ni fréquenter les mosquées ou synagogues. On condamne rarement comme une maltraitance la violence implicite qui préside au choix du futur Dalaï lama, enlevé petit enfant à sa famille.

Mais les mots ont évidemment un poids pour valoriser ou dévaloriser un groupe. Quoi de plus honorable que de « transmettre sa foi » à ses enfants ou de les envoyer au catéchisme ?

Mais s'agissant de « sectes » on parlera immédiatement d'endoctrinement, ce qui participe à l'idée de violence mentale faite à l'enfant ou au futur « adepte ». Ce dernier terme est lui-même péjoratif car, s'il s'agit d'une religion honorable, on parlera plutôt de fidèle ou de croyant. Il est bien entendu que si l'on adhère à une « secte » ce ne peut être qu'à la suite d'un bourrage de crâne intensif. Certaines législations prétendent même le combattre en l'appelant « manipulation mentale ». Mais ce terme n'est applicable qu'aux sectes, pas à l'honorable citoyen qui se convertit à l'islam ou au christianisme à la suite d'un processus spirituel respectable. La conversion est pourtant souvent décrite comme immédiate : saint Paul sur le chemin de Damas ou Constantin sur le Pont Milvius ont été frappés soudainement par la révélation. Si un dévot de Krishna ou un Pentecôtiste conte une histoire semblable, il est difficilement pris au sérieux…
La définition des sectes dans la législation et la réglementation

« Officiellement, le Canada ignore ce qu'est une secte. Sans définition légale, la lutte se fait très prudente, voire discrète. En Europe francophone, au contraire, de nombreuses lois restreignent drastiquement la dérive sectaire, jusqu'à rendre publiques des listes d'organisations à la limite de la diffamation. Comparaison de deux extrémismes dans la lutte. » [6]

La même prudence est observée en Suisse. En 1998, le Conseil fédéral déclarait : « … il ne peut pas y avoir une législation spécifique concernant les groupes qualifiés à tort ou à raison de "sectes" par l'opinion publique. La seule distinction entre communautés religieuses que connaisse la Suisse est celle du statut de droit public que peuvent accorder les cantons à certaines communautés. En revanche, il n'appartient pas au Conseil fédéral de déterminer quel groupe devrait relever ou non de l'indéfinissable catégorie de "secte", ni de mener une politique particulière à l'égard de certains groupes religieux, tant que ceux-ci respectent les principes de notre État de droit et les lois en vigueur. Néanmoins, si l'activité de certains groupes en arrivait à causer de sérieuses perturbations, l'art. 50, alinéa 2, de la Constitution fédérale prévoit que les cantons et la Confédération peuvent prendre les mesures nécessaires au maintien de l'ordre public et de la paix entre les différentes communautés religieuses. La situation que nous observons aujourd'hui en Suisse ne semble cependant pas appeler de tel-les mesures de la part du Conseil fédéral. » [7]

En revanche, la France et la Belgique sont beaucoup plus engagées dans la lutte anti-sectes mais ballottés entre, d'une part, leur volonté de maintenir l'ordre public et de protéger le citoyen et, d'autre part, celle de respecter les libertés individuelles, ces États ont mis sur pied des organismes chargés de la prévention des risques et de la lutte contre les phénomènes sectaires. Cependant, les groupes de travail qui se sont penchés sur cette épineuse question ont été d'emblée confrontés à la difficulté de travailler sur une notion juridiquement inexistante. Ces commissions ont publié des listes non exhaustives d'associations considérées comme sectaires mais, tant en Belgique qu'en France, ces listes ont fait l'objet de vives controverses et de critiques, et ont été officiellement abandonnées.[

En France, le décret n° 2002-1 392 du 28 novembre 2002 institue, auprès du Premier Ministre, une mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) [8]. Elle précise que : « … à défaut de définir juridiquement ce qu'est une secte, la loi réprime tous les agissements qui sont attentatoires aux droits de l'homme, aux libertés fondamentales ou qui constituent une menace à l'ordre public, commis dans le cadre particulier de l'emprise mentale. La loi dite About/Picard [9], à l'origine de l'article 223-15-2 du Code Pénal, complète en 2001 le délit d'abus frauduleux d'état de faiblesse en étendant le délit déjà existant à des situations de sujétion physique ou psychologique. Ainsi, il importe peu que telle dérive soit commise par un mouvement sectaire, un nouveau mouvement religieux, une religion du Livre ou par un charlatan de la santé. Dès lors qu'un certain nombre de critères sont réunis, dont le premier est la mise sous sujétion, l'action répressive de l'État a vocation à être mise en œuvre. » [10]

En Belgique, le Centre d'information et d'avis sur les organisations sectaires nuisibles, CIAOSN, a été créé par la loi du 2 juin 1998, à la suite d'une recommandation formulée par la commission d'enquête parlementaire, enquête « visant à élaborer une politique en vue de lutter contre les pratiques illégales des sectes et le danger qu'elles représentent pour la société et pour les personnes particulièrement les mineurs d'âge. » [11]

Dans ses « dispositions préliminaires », cette loi stipule : « Pour l'application de la présente loi, on entend par organisation sectaire nuisible, tout groupement à vocation philosophique ou religieuse, ou se prétendant tel, qui, dans son organisation ou sa pratique, se livre à des activités illégales dommageables, nuit aux individus ou à la société ou porte atteinte à la dignité humaine. Le caractère nuisible d'un groupement sectaire est examiné sur la base des principes contenus dans la Constitution, les lois, décrets et ordonnances et les conventions inter-nationales de sauvegarde des droits de l'homme ratifiées par la Belgique. [12]

N.d.V

Petite religion = secte ?

On pourrait croire que la différence entre sectes et religions peut être mesurée à l'aune objective de leur nombre de croyants (pour les « sectes » on emploiera de préférence on vient de le souligner, pour les désigner le terme péjoratif d'adeptes).

C'est loin d'être évident.

À Bruxelles il y a vingt-deux salles du Royaume des Témoins de Jéhovah, pour la plupart bondées, et quatre synagogues qui, elles, le sont rarement. Mais il ne viendrait à personne l'idée de mettre sur le même pied honorable judaïsme et Témoins de Jéhovah.

Peut-être parce qu'on réserverait le terme de religion aux confessions les plus anciennes ? Faux aussi. La référence à Krishna est millénaire, les Anabaptistes sont plusieurs fois centenaires mais cela ne les empêche pas d'être étiquetés « secte » et non religion.

Chez nous du moins. Car on peut avoir une étiquette différente selon l'endroit où on se trouve. Les Mormons sont considérés comme « secte » par nos gouvernements mais forment la majorité des croyants de l'État d'Utah où ils n'ont forcément rien de marginal.

La Belgique fournit un assez joli exemple de la double vision qu'on peut avoir d'un même groupe. La ministre francophone de l'éducation a fait distribuer aux lycéens une petite brochure de mise en garde contre les « sec-tes », avec une liste nominative des mouvements dont il faut se méfier. On y trouve explicitement cité le mouvement Steiner, dont les écoles sont reconnues et subsidiées quelques kilomètres plus loin par la Flandre !

Si donc ni la taille du groupe ni son ancienneté ne constituent un critère de distinction entre « sectes » et religions, on peut imaginer que l'emprise psychologique sur les membres ou la difficulté de sortir du groupe vont enfin apporter une solution à notre problème. Mais les directeurs de conscience, la soumission exigée des novices et les difficultés (matérielles ou psychologiques) à sortir des ordres jusqu'à une époque toute récente infirment aussi ce critère.

La rationalité des uns et pas celle des autres ?

Il peut être commode d'imaginer que dans les sectes on croit et propage des balivernes, contrairement à ce qui est diffusé dans les religions.

Évidemment le contenu doctrinal des « sectes » a souvent de quoi nous étonner. Telles attendent le retour du Christ, telles autres celui des extra-terrestres ou la réunion des familles à travers toutes leurs générations…

Ce n'est certes guère rationnel mais dans les religions auxquelles nous accordons respect, n'est-il pas question de l'attente du Messie, de la parousie [13], de la virginité d'une mère ou du retour des morts à la vie ?

Ces « balivernes » font partie de notre culture et nous avons appris à ne pas en rire ou au moins à ne le faire qu'en privé, mais objectivement les questions qui ont taraudé les théologiens pendant des siècles (les enfants non baptisés vont-ils au purgatoire ? Marie est-elle restée vierge pendant son accouche-ment ? Quelle est la nature de l'« âme » ?…) n'ont rien non plus de rationnel.

Quelle différence alors ?

Il est pourtant évident que « sectes » et « religions » ne sont pas des synonymes et que le premier terme est entaché d'un sens péjoratif. Dans un livre balayant cette double classification depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours [14], nous avons essayé de comprendre comment et pourquoi les groupes religieux étaient enregistrés sous l'une ou l'autre étiquette.

La réponse la plus évidente est que l'honorable label de « religion » est octroyé à l'un ou l'autre groupe par le pouvoir politique. Ceux qui n'ont pas eu droit à cette appellation contrôlée sont étiquetés « hérésies » ou « sec-tes », selon les époques.

Aux premiers vont les honneurs et le respect mais ils doivent en échange légitimer le pouvoir politique. Les autres groupes religieux sont à surveiller, poursuivre, voire exterminer sans que rien dans leurs comportements sociaux ni dans leurs croyances ne les prédispose à ce sort particulier.

C'est le pouvoir politique qui décide du sort des uns et des autres et légifère en ce sens. La liste de sectes « nuisibles » et les subsides publics aux grandes religions (plus ou moins officiels selon les pays) sont à comprendre dans cette logique.

[1] Voir les interventions du jésuite Denaux et du père Ringlet : http://www.vigi-sectes.org/rapport/....

[2] C'est-à-dire le système de vie des moines.

[3] Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes, Labor, 1997.

[4] L'exemple le plus couramment avancé est celui de l'Ordre du Temple solaire.

[5] Voir à ce sujet le récit de Flavius Josèphe.

[6] Quartier Libre – Le journal indépendant les étudiants de l'Université de Montréal – « Lutte contre les sectes en Occident – Entre laxisme et "sectisme" », article de Thomas Gerbet et Vanessa Gauvin-Brodeur – http://www.quartierlibre.ca/spip.ph....

[7] http://www.parlament.ch/f/cv-gescha....

[8] http://www.miviludes.gouv.fr.

[9] Concernant la loi About/Picard, il est à noter que, dans sa résolution 1309 – « Liberté de religion et minorités religieuses en France » – l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe « invite le Gouvernement français à revoir cette loi et à clarifier la définition des termes "infraction"et "auteur de l'infraction" ».

[10] http://www.miviludes.gouv.fr/-Le-di....

[11] http://www.ciaosn.be/lecentre.htm.

[12] http://www.ciaosn.be/loi.htm.

[13] C'est-à-dire le retour du Christ sur terre pour juger les vivants et les morts, retour auquel les chrétiens se doivent de croire selon le Credo.

[14] « Sectes » et « hérésies » de l'Antiquité à nos jours. Le rapport au pouvoir, Alain Dierkens et Anne Morelli (dir.), Presses universitaires de Bruxelles, 2002. Disponible en ligne.

Mis en ligne sur le site de l'AFIS Pseudo Sciences le 20 janvier 2009

15/01/2009

L'OPA des charlatans sur les médecines douces


l'Humanité le 12 novembre 1998

Un entretien avec le psychiatre Jean-Marie Abgrall

L'OPA des charlatans sur les médecines douces

Dans son dernier ouvrage, "les Charlatans de la santé", le psychiatre Jean-Marie Abgrall compare les médecines parallèles à de la poudre de perlimpinpin et dénonce l'exploitation qui en est faite par les sectes.

PSYCHIATRE et criminologue, Jean-Marie Abgrall est membre de l'Observatoire interministériel des sectes et expert près la Cour de cassation. Auteur de "la Mécanique des sectes" (1), il consacre son dernier livre à l'émergence des médecines parallèles, vecteur de recrutement pour les sectes et les escrocs de tout poil.

Pourquoi cette dénonciation virulente des médecines alternatives ?.

J'ai commencé mes études de médecine en 1968. Après une spécialisation en psychiatrie, j'ai embrayé sur dix ans de formation supplémentaire afin, entre autres, d'explorer le champ des médecines alternatives. Lors de cette formation, puis dans ma pratique, j'ai testé l'acupuncture, la phytothérapie, l'iridologie et l'homéopathie. L'acupuncture fonctionne dans un secteur précis, la neurostimulation, connu de la médecine traditionnelle. Elle aurait cependant besoin d'être débarrassée du délire cosmique qui entoure sa pratique et dans lequel il est question du yin, du yang et de position du soleil. La phytothérapie marche bien, mais ses effets secondaires limitent sérieusement son utilisation. L'iridologie relève du délire total. Enfin, l'homéopathie n'est rien d'autre qu'un placebo. Je l'ai utilisée à ce titre durant vingt ans. Puis j'ai décidé d'arrêter, voilà dix ans.

Pourquoi ?

J'ai d'abord constaté que les sectes recrutaient énormément dans le vivier des médecines parallèles. L'homéopathie représentait alors 90% du terreau de base. Ensuite, j'ai été amené à soigner un nombre important de malades, revenus des médecines "douces", parfois trop tard. J'ai vu ainsi des gens qui avaient perdu leurs chances de s'en sortir en abandonnant la médecine usuelle. Des charlatans les avaient convaincus de doctrines aberrantes. Dans la moitié des cas, un homéopathe était à l'origine de l'abandon de soins. A ce moment, j'ai décidé d'arrêter ces pratiques et de dénoncer l'existence d'un secteur parasite.

Qu'est-ce qui vous fait dire que l'homéopathie est de la "foutaise" ?

Chimiquement et physiquement, l'homéopathie ne peut pas fonctionner. Son inventeur, le médecin allemand Samuel Hahnemann (1755-1843), se base sur un principe de dilution d'un produit actif. La chimie a fixé depuis la limite de dilution synonyme d'absence de toute molécule active contenue dans une quantité déterminée d'un corps. La dose homéopathique dépasse largement la limite de dilution. Le chimiste italien Avogadro en a fait la preuve dès le XIXe siècle.

Comment expliquez-vous alors que tant de praticiens utilisent cette médecine ?

La caisse d'allocations familiales recense 1.400 médecins homéopathes et 3.000 médecins "à orientation homéopathique" sur 140.000 praticiens. Ces chiffres relativisent l'adhésion du corps médical à ce type de pratique. Il faut savoir cependant que le médecin classique se retrouve aujourd'hui coincé par une série de contraintes socio-économiques. Pour vivre correctement de son travail, il se transforme en une sorte de stakhanoviste de l'acte médical. S'installer comme homéopathe Ä spécialité qui ne requiert aucune formation Ä permet un dépassement d'honoraires conséquent. En outre, certains généralistes ont recours à ce support afin de rassurer le patient qui souffre d'un mal bénin. Ces médecins n'hésitent pas à prescrire un traitement médicamenteux, de type antibiotiques, quand l'état du patient le demande. En ce cas, il n'y a pas péril en la demeure.

Quelle position adopte l'Ordre des médecins sur l'homéopathie ?

Il botte en touche, soucieux de ne pas provoquer de conflit ouvert au sein de la profession. De plus, l'industrie homéopathique est dominée au plan mondial par deux sociétés françaises, Boiron et Dolisos (laquelle vient d'être achetée par le groupe Pierre Fabre). Selon la revue "la Recherche", le groupe Boiron, numéro un mondial, affichait en 1996 un chiffre d'affaires de 1,25 milliard de francs.

Et l'Etat ?

Il est soumis au même lobbying pharmaceutique, mais aussi à la pression des sectes et des consommateurs de produits homéopathiques, regroupés en associations et soutenus par des hommes politiques.

Justement, comment expliquez-vous l'engouement de toute une partie de la population pour ces médecines parallèles ?

Nous pouvons discerner trois types de patients. Un groupe "post-soixante-huitard", qui a opté pour une écologie radicale. Pour lui, la chimie symbolise la malfaisance des temps modernes et la nature s'apparente à la pureté absolue. Une deuxième catégorie attend du médecin une écoute et une prise en compte globale de sa personne. Elle peut être amenée à chercher une réponse à son mal, non plus en terme de soins, mais en terme de croyance. Le patient devient alors adepte d'une nouvelle thérapeutique. Un troisième recrutement s'opère chez des malades incurables ou dont le mal n'arrive pas à être traité en médecine usuelle. Ces derniers cherchent là encore une réponse en terme de croyance.

La médecine classique ne devrait-elle pas prendre en compte ce besoin d'écoute et de prise en charge globale ?

Je crois que la médecine alternative s'installe dans les erreurs et les carences de la médecine usuelle. Le rôle du médecin devrait être revalorisé. Il faudrait en outre exercer un contrôle permanent de la validité des actes médicaux. Et même mettre en place un suivi éthique des médecins, supervisé par un comité d'éthique. L'Ordre des médecins se contente lui de gérer les textes.

Propos recueillis par

Anne Cicco pour l'Humanité

(1) "La Mécanique des sectes" de Jean-Marie Abgrall, éditions Payot.


Quatrième de couverture
" Au fil de mes enquêtes sur les sectes, j'ai constaté que l'un de leurs meilleurs vecteurs de recrutement était représenté par les patamédecines - un terme tiré de la pataphysique d'Alfred Jarry, la science des solutions imaginaires. Certes, tous les praticiens de médecines parallèles ne sont pas liés aux sectes et il faut distinguer entre ceux de bonne foi et les charlatans véreux, mais la négation quotidienne de la rationalité a fait de nombreux patients des gogos extatiques. " Si l'homéopathie en tant que telle ne peut être taxée de nocive, ni l'acupuncture quand les règles d'asepsie sont respectées, toutes deux peuvent retarder un diagnostic et un traitement. Mais il existe par ailleurs tout un bazar du bizarre, qui prospère d'autant mieux qu'un Français sur deux a recours aujourd'hui à une médecine "différente". " " La peur de la maladie et celle de la mort sont-elles les seules raisons pour lesquelles on puisse donner sa confiance aux chantres de méthodes prétendument révolutionnaires ou aux défenseurs de traditions qui tiennent de la magie ? La crise du monde moderne est-elle en train de produire une nouvelle mystique de la médecine ? "


Pour acheter sur Amazon "les charlatans de la santé":
252 pages
Editeur : Payot (14 octobre 1998)
Langue : Français
ISBN-10: 2228891940
ISBN-13: 978-2228891943

Concernant l'Homéopathie, l'Observatoire Zétetique a réalisé une étude sur ce produit de santé ainsi que l'escroquerie manifeste selon Richard Monvoisin des fleurs de Bach. A lire absolumment afin de forger l'esprit critique et votre discernement.

08/01/2009

Enfant terrible, Sarkozy voit son "gourou"


8 Janvier Le chef de l’Etat dont on apprenait hier dans VSD qu’il était fidèle à un magnétiseur étiopathe depuis plus de vingt ans, casse aujourd’hui son pacte avec les sciences occultes. Après son gourou, Nicolas Sarkozy accueille cet après-midi sur le divan de l’Elysée les professionnels de la santé mentale. Détendez-vous et dites-moi tout…

Nicolas Sarkozy voit son "gourou", Jean-Paul Moureau, depuis 20 ans
VSD publie cette semaine les bonnes feuilles de « L'enfant terrible, la vie à l'Elysée sous Sarkozy » (Le Seuil). Cet ouvrage écrit par Patrice Machuret, journaliste politique à France 3, révèle que Nicolas Sarkozy consulte régulièrement, depuis des années, Jean-Paul Moureau, un spécialiste de l'étiopathie, une médecine parallèle à mi-chemin entre l'ostéopathie et la kinésithérapie. Une sorte de « gourou » dont Patrice Machuret explique, en exclusivité pourVSD.fr, comment il a appris son existence et, surtout, quelle est son influence sur le président de la République.

VSD. Il y a déjà eu tant de livres sur Nicolas Sarkozy que l'on se demande ce que le vôtre peut apporter de plus…

Patrice Machuret. C'est vrai, mais les précédents ont porté sur sa campagne électorale, son divorce et ses voyages officielle. Moi, j'explique comment il se comporte au quotidien avec ses troupes, quel patron il est dans cette entreprise –l'Elysée- de quelque 1000 personnes, parmi lesquelles une centaine travaillent vraiment à son contact.

VSD. Comment se fait-il que l'existence de ce « gourou » ait été passée sous silence aussi longtemps ?

P.M. Tout ce qui touche à la sécurité du président est tabou en France. Personne ne veut parler, tout le monde a la trouille. Les visites au gourou du chef de l'Etat ne sont, à priori, connues que de ses gardes du corps, de son ancienne femme, Cécilia, et de l'actuelle, Carla.

VSD. Et vous, comment êtes-vous remonté jusqu'à lui ?

P.M. La première fois que j'en ai entendu parler, c'était de la bouche d'un étudiant d'une école où je donne des cours. Il m'avait confié qu'une personne de son entourage consultait un étiopathe qui avait aussi Nicolas Sarkozy pour patient. Pour approcher Jean-Paul Moureau, j'ai fait quelque chose qui n'est pas super-déontologique, à savoir que je me suis fait passer, tout en gardant mon vrai nom, pour un professeur de tennis, neveu d'une vedette de la télé. Je souffrais pour de bon d'une déchirure récidivante du mollet, et je dois dire qu'il m'a bien soigné. J'ai enchaîné les rendez-vous avec lui, et j'y ai mis fin quand j'ai senti qu'il commençait à se méfier de mes nombreuses questions.

VSD. Le rôle de Jean-Paul Moureau dépasse-til de beaucoup le simple cadre médical ?

P.M. Il n'est ni ostéopathe, ni kinésithérapeute. C'est plutôt un coach de luxe, conseiller en bien-être et en psychologie, qui loue 500 m2 dans le 16e arrondissement de Paris et anime, moyennant 20 000 euros à chaque fois, des séminaires pour des émirs arabes. Il voit Nicolas Sarkozy depuis 20 ans, à raison de un ou deux rendez-vous par semaine. Ce n'est pas rien ! En fait, il connaît tout du président dont il est l'un des « capteurs » de la société.

Retrouvez les bonnes feuilles de « L'enfant terrible… » de Patrice Machuret dans VSD n°1637 du 7 au 13 janvier 2009

Propos recueillis par Stéphane Lepoittevin


Illustration: Nicolas Sarkozy et le gourou (Photomontage tiré du blog cpolitic.files.wordpress.com)


Enfant terrible
Vie à l'Elysée sous Sarkozy

Tout n’a pas été dit sur Nicolas Sarkozy. Ce livre est une enquête sur sa vie quotidienne à l’Élysée. Tout est passé en revue : de sa santé à ses relations avec ses collaborateurs en passant par ses manœuvres pour imposer ses hommes dans l’appareil d’État.
Depuis son installation à l’Élysée, Nicolas Sarkozy en a changé les mœurs et les habitudes. La vie quotidienne y est à l’image du président de la République : en ébullition permanente. Cette enquête est une plongée dans les coulisses d’un pouvoir dont le style et les méthodes sont inédits. On y découvre un « gourou », des visiteurs du soir, les dessous de la réforme de la télévision publique, le quotidien des conseillers de l’Élysée et bien d’autres secrets, jusque-là bien gardés. Ce voyage de l’autre côté du miroir du sarkozysme apporte de nombreuses révélations sur la vraie nature du chef de l’État.


Journaliste politique à France 3, chroniqueur pendant quatre ans dans l’émission France Europe Express, ancien collaborateur du Parisien et de l’Européen Le Monde, Patrice Machuret suit Nicolas Sarkozy depuis 2006.

Sources: VSD, le Parisien

Consulter aussi: les "charlatans de la santé" par le Docteur Jean-Marie Abgrall

Trouvez-vous normal de laisser les sectes endoctriner et détruire nos enfants?

Question ouverte par sm t sur yahoo:
je m'explique : lorsque que je pose ou lorsque je vois des questions énonçant la réalité de ce que sont les jéhovah, il y a beaucoup de réponses du style : laissons-les tranquilles, ils ne font de mal à personnes, ils ne sont pas violents, ils me font rire,.... Vous êtes-vous demandez une seule seconde comment vous pourriez vivre de voir votre propre enfant vous rejeter, ne plus avoir le droit de vous parler, de vous voir, peut être, le voir mourir par un refus de transfusion de sang simplement parce que vous avez oublié un jour d'ouvrir les yaux sur les dangers de cette secte???

Commentaires suivants

Il y a 17 heures
@L.quebec : j'ai du mal à saisir votre réponse, pourriez-vous aller plus loin.. merci

Il y a 17 heures
@L'ours : si mettre un enfant au monde c'est le conditionner, j'espère que vous n'en avez pas!

Il y a 6 heures
@Hono : vous avez raison de signaler un abus, c'est la seule solution qu'il vous reste visiblement puisque hormis raconter n'importe quoi, vous n'avez aucun argument à apporter à des faits avérés...Vous refusez toutes les études, tous les témoignages, tous les cas de décès imputés à votre secte malgré toutes les preuves existantes. Alors oui signalez donc des abus, vous montrez ainsi à la communeauté la limite de votre défense... Quant à me traiter de menteurs, tous les faits que j'énonce peuvent être vérifiés... , et vous confondez haine et constat... mais c'est la mauvaise foi qu'on vous apprend à utiliser qui prend le dessus sur votre manque d'argument...

Il y a 6 heures
@ ? : ce que nous pouvons faire ? mais c'est simple, dénoncer leurs agissements, dénoncer leurs mensonges, dénoncer les études médicales qui parlent des morts du au refus de transfusion, bref, en parler le plus possible au plus de monde possible...


Meilleure réponse - Choisie par le demandeur
Au college,jai vu une etude sur les sectes et nous avons constatés que plusieurs des enfants et même adultes endoctrinés sont des gens en manque d'affection, dépendants affectifs ou avec des graves problèmes (séparation des parents, enfants battus) ... Ils sont plus vulnérables donc plus faciles à avoir par les sectes. Le meilleur moyen d'éviter que votre enfant se retrouve dans une telle situation est sans contredit de lui faire sentir qu'il est aimé, de l'encourager dans ses projets et de le respecter.


tu as raison, les sectes fonctionnent toutes sur le même système. Elles se servent de la fragilités des gens

* 5 étoiles
Qui a mis une étoile à cette question ?
1. Laure L
2. Baballe alias Bal…
3. peanut au gout am…
4. L'québecois
5. Lily ( retourne h…

M-Hono-lulu by M-Hono-l...
Tu es très fort pour créer du sensationalisme.
Mais, concrètement, tu es comme le Rapport Parlementaire de 1995 qui mentionnait les TJ: un coquille vide. Tu cris haut et fort ta haine mais sans rien de concret.

Car, comme je te l'ai déjà dis des dizaines de fois, aucun TJ ne rejette ses parents pour quelque motif que ce soit... même s'il est excomunié, il reste son père ou sa mère.
Mais, évidemment, si tu traites tes enfants de la même manière que tu traites les TJ que tu rencontres sur ce site, je ne suis pas étonné qu'ils se fachent avec toi. Moi aussi je ne supporterai pas longtemps d'être insulter et diffamer de la sorte.

Aucun enfant Témoins de Jéhovah n'est mort pour avoir demandé à être traité par d'autres procédés. AUCUN!!!!!!!!
Je t'es déjà souvent expliqué et démontrer par des liens et des références quelle est la réalité du sujet.

Mais, maintenant, ont en a un peu marre de tes accusations. Alors voilà mon conseil: si tu ne veux pas disparaitre de YQR lis la charte d'utilisation et respecte là.

ABUS SIGNALE

Violation des règles suivantes:
1. Laisser libre cours à ses frustrations ou à ses rancoeurs, ou tenir des propos haineux.
2. Se montrer méchant ou obscène.
3. Utiliser la communauté. (à des fins de diffamation et de propagation de l'intolérance)

Désolé mon ami, mais il y a des limites à ne pas dépasser. Je n'est rien contre le fait que tu poses des questions sur les TJ, ni même que tu donnes ton opinion. Mais respecte les règles, sans quoi...

C'est claire?

______
Toute personne qui consulte tes questions trouvera mes réponses et mes arguments. Car tu ressasses les mêmes accusations encore et encore.

Je t'es cité les sources du Ministère de l'Intérieur, du Ministère de la Santé Publique, du Ministère de l'Education Nationale, de la Police, des médecins-chirurgiens traitant les TJ. Tu veux quoi encore?
Si tes accusation serai avérées, la MIVILUDE aurait les arguments pour poursuivres les TJ et, par le biais d'une instruction, faire interdire les Associations des TJ.
Par ailleurs, le Ministère de l'intérieur pourrait retirer le statut "d'association Cultuelle" aux TJ pour atteinte à l'ordre publique. MAIS CE N'EST PAS LE CAS!!!!

Et ce n'est pas à défaut d'essayer! Certains parlementaires sont devenus "expert" dans la persécutions des TJ. Mais, vu leur succès, ont ce demande ce qu'ils font de l'argent du contribuable... Témoins de Jéhovah.

Vos arguments sont mensongers et diffamatoires! Raison pour laquelle les gugus comme toi sont régulièrement condamner par la justice pour diffamation.

Alors, la réalité la voilà: c'est vous que la justice condamne, pas nous.

L'québecois by L'québec...
Faisons l'analyse de toutes les religions...O.k.

Combien de gens la religion catholique a fait mourir ou tuer dans l'histoire?

Combien de guerres religieuses?

mais au fait il faut juste s'en tenir à la base,,moi je respect les gens quelques soient leurs religions....tant que tout se fait dans le respect j'accepte mais je n'accepte pas de me faire écoeurer par aucune personnes religieuses quelques soient sa croyance...

hengellistä päällikön by hengellistä päällikön
Un utilisateur reconnu comme apportant une contribution à : Religions et spiritualité

Religions et secte seront un jour considérées comme des crimes contre l'humanité, justement pour avoir perverti, corrompu l'esprit des enfants.

Ne pas oublier que l'endoctrinement est condamné par la déclaration universelle des droits de l'homme.

Les religions sont des poisons, non seulement pour les enfants, mais pour l'humanité.

O°O°O°O°O°O

? by ?
tout à fait d'accord,mais si l'état ne fait rien?

Que pouvons nous faire,

Dieu dit dans sa parole que rien ne se fait sans son accord,donc il use de patience pour les tj mais aussi bien d'autres,il laisse le champs libres à toutes les sectes,viendra un jour où Dieu lui même mettra dans le coeur des magistrats du monde des lois pour interdire les sectes et pas que les tj

sois patient,et protège ou prie Dieu pour ceux que tu crois perdu,mais garde la foi en Dieu Jésus sauveur unique,Amen

© Hadès © by © Hadès ©
Il y a pire encore que les Jéhovah ,

On les appelle les socialistes , ils sont dans toutes les écoles et se font nommer professeurs...
Ils endoctrinent les gosses et les font défiler dans les rues ^^

étonnish niet ??

Cheyennepitivier51 by Cheyenne...
On les sent venir de loin et on les fuit mais leurs victimes sont affaiblis ils savent où ils frappent !!!
ils sont à DÉTRUIRE incontestablement
mais il y a des loups dans la bergerie POLITIQUE alors, ils sont PROTÉGÉS ! TU PENSES !!!

aiglazur by aiglazur
pour certain, il y a endoctrinement, pour d'autres conditionnement, pour d'autres encore enseignement... autant de points de vue différent qui rendent complexe la réponse à cette question

Eddyman by Eddyman
complicité des franc maçons et des sionistes.
Et vous verrez lorsqu'ils auront main basse sur tout et ce n'est pas pour longtemps.

l'ours by l'ours
quand tu mets un enfant au monde tu le conditionnes .alors dit lui juste de ne pas accepter les idées toute faite .et bon vent

Canada: le chef d'une secte accusé de polygamie avec 20 épouses

AFP 08.01.09 | 02h57

Deux membres d'une secte canadienne, dont son chef, ont été formellement accusés mercredi de polygamie en Colombie-Britannique, a annoncé le ministre de la Justice de cette province de l'ouest du pays.


Winston Blackmore, 52 ans, "est soupçonné d'avoir pratiqué la polygamie avec près de 20 personnes", a déclaré le ministre Wally Oppal au cours d'une conférence de presse. Le second accusé, James Marion Oler, 44 ans, est soupçonné d'avoir eu deux conjointes à la fois, a-t-il ajouté.

MM. Blackmore, 52 ans, et Oler, 44 ans, dirigent deux groupes rivaux d'une communauté polygame installée depuis 50 ans dans le village de Bountiful, à 700 km à l'est de Vancouver (ouest) et à 20 km au nord de la frontière avec les Etats-Unis.

Cent hommes y vivent avec 900 femmes et enfants.

Depuis plusieurs années, de nombreux témoignages rapportaient que de jeunes filles, âgées parfois de 12 ans, étaient mariés avec des hommes bien plus vieux au cours de cérémonies dites "célestes".

Les différents gouvernements de Colombie-Britannique ont régulièrement envisagé, depuis 20 ans, de porter des accusations contre cette ramification de l'église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, un groupe américain dissident de l'Eglise mormone.

Jusqu'ici, ils avaient cependant renoncé à le faire, estimant que les poursuites n'aboutiraient pas en raison des garanties protégeant la liberté religieuse dans la constitution canadienne.

Mais en juin dernier, Wally Oppal avait nommé un procureur spécial, Terrence Robertson, afin d'étudier les possibilités de lancer des poursuites contre la communauté polygame.

Les accusations portées mercredi sont le résultat "d'un intense travail de sept mois" de M. Robertson qui va fournir un "éclaircissement juridique" sur l'illégalité de la polygamie, quand bien même prônée par une religion, a déclaréle ministre de la Justice.

La polygamie est passible de cinq ans de prison au Canada.


Voir l'étude sur la polygamie par le SoDRUS Groupe de recherche sur le droit, la religion et la société à l'Université quebecoise de Sherbrooke

07/01/2009

Comment vivent les enfants en France ?

L.D.(le figaro) avec AP le 07/01/2009

Selon une étude de l'Insee, un enfant sur dix vit dans un logement surpeuplé. La proportion monte à un sur cinq pour ceux de plus en plus nombreux qui vivent avec un seul de leurs parents.

Des chiffres éloquents. En France, un enfant sur dix, soit 11%, vit dans un «logement surpeuplé», selon une enquête de l'INSEE publiée mercredi.

Qu'appelle-t-on indice de peuplement ? Il caractérise le degré d'occupation du logement par comparaison entre son nombre de pièces et le nombre de pièces considéré comme nécessaire pour un ménage de cette structure. Ainsi il faut une pièce de séjour pour le ménage, une pièce pour chaque couple et pour les célibataires de 19 ans ou plus. Pour les célibataires de moins de 19 ans, une pièce est attribuée pour deux enfants s'ils sont de même sexe ou s'ils ont moins de 7 ans; sinon c'est une pièce par enfant.

En Ile-de-France, la proportion est encore plus importante. Elle atteint un enfant sur cinq, soit 25%. Ils sont 19% en Provence-Alpes-Côte-d'Azur. En Bretagne et dans les Pays-de-Loire en revanche, moins de 5% des enfants vivent dans un logement jugé trop peuplé.

Les familles monoparentales sont davantage touchées que les autres. Dans les familles monoparentales, un enfant sur cinq habite un logement où il manque au moins une pièce, contre un sur dix pour les enfants vivant avec un couple, précise l'INSEE

Autres enseignements de cette étude, 81% des mineurs vivent avec un couple de parents en couple, dont 63% avec un couple marié, 18% avec un couple en union libre. Ils sont 16% à vivre dans une famille monoparentale, contre 6% en 1968.

Selon l'enquête, 90% des enfants vivent avec au moins un parent qui occupe un emploi. Ils sont 94% pour ceux qui vivent avec un couple parental, et 66% pour ceux appartiennent à une famille monoparentale. La proportion d'enfants vivant avec deux parents occupant un emploi a augmenté à 53% en 2005, contre 49% en 1999. En revanche, la part des enfants n'ayant, dans leur foyer, aucun parent qui travaille n'a pas baissé par rapport à 1999, avec une proportion d'un sur dix.

En 2006, le taux de pauvreté des enfants des familles monoparentales est de 38%, contre 13% pour les enfants des couples (5% quand les deux parents travaillent), précise l'INSEE.

Dans cette étude, le 1er juillet 2005 est pris comme date témoin.